Quand Google brûle ce qu’il a adoré…
Comme la plupart des grandes idées qui ont fait les géants du numérique d’aujourd’hui, le concept «Google» est né dans un garage, dans la tête de deux étudiants d’une vingtaine d’années.
Près d’un quart de siècle plus tard, Google est l’une des entreprises les plus puissantes du monde et continue d’être un laboratoire où les idées fourmillent, prennent vie… mais disparaissent, aussi. Soit parce que les tendances ont changé, soit parce que la disparition d’un outil «Google» est nécessaire pour que ce dernier dicte de nouvelles tendances.
Google a commencé à trancher sec dans son offre en 2013, avec l’arrêt de Google Reader. Pour le commun des mortels, c’est évidemment passé inaperçu. Mais pour les veilleurs, ça signifiait la disparition pure et simple d’un outil pratique, puissant et gratuit de surcroît. Suivirent iGoogle (une espèce de homepage personnalisable), Knol (le Wikipédia sauce Google), Google Notebook, Google Dictionary, Google Lively (un chat 3D dans le style du jeu «The Sims»), etc.
Le prochain sur la liste de la Grande Faucheuse Google est un nom qui parlera plus à chacun d’entre vous… Apprêtez-vous à dire «Adios!» à Google+! Le 2 avril prochain, le rideau tombera définitivement sur un réseau social qui n’avait de social que le nom. Prometteur, G+ n’aura pourtant jamais fait le poids face à Facebook ou Twitter. Et l’apogée des médiaux sociaux plus visuels encore n’aura fait qu’enterrer vivant ce réseau… À vrai dire, au jour d’aujourd’hui, peu regretteront probablement que G+ rejoigne le cimetière Google.
Dans cette newsletter, nous vous présentons deux fonctionnalités Google – tant qu’elles sont encore là – une ancienne et une nouvelle. Ne traînez pas à les essayer, car on ne sait jamais ce que Google nous réserve, lui qui est passé maître dans l’art de brûler ce qu’il a adoré…
Veille :
Un outil pour limiter vos recherches à certains sites
Inévitablement, si l’on vous parle de Google, le premier concept qui vous vient est celui de «moteur de recherche»… À juste titre, d’ailleurs, puisque c’est avant tout ce qu’était Google dès le moment où il a été imaginé: la plus grande bibliothèque de sources et références du world wide web.
Un avantage qui peut aussi être un inconvénient, car une requête Google peut, dès lors, vous offrir un nombre de résultats impossible à consulter en intégralité. Pour filtrer ces derniers, vous pouvez affiner votre requête via des options proposées par Google (langue, dates, etc.) ou en faisant usage des opérateurs booléens. C’est ainsi que vous pourriez passer de plusieurs millions de résultats à seulement quelques dizaines, plus pertinents au passage.
Google, via son outil Custom Search Engine, vous permet également de n’effectuer des recherches sur certains mots-clefs que dans un nombre limité de sites web identifiés par vos soins. Initialement développé pour être acolé à votre site web pour y effectuer des recherches internes, l’utilité de cet outil peut être détournée pour répondre à d’autres besoins.
Vous ne souhaitez sonder que les sites de vos partenaires/fournisseurs ou surveiller de manière ponctuelle ceux de vos concurrents? Accéder à cet outil et le configurer est simple comme «Bonjour!» et ne vous prendra qu’une poignée de minutes!
Bonjour Google One! Au revoir Google Drive?
Google Drive est actuellement le service de stockage le plus connu de Google mais, avec l’arrivée de Google One, les choses pourraient changer.
Google One est un abonnement payant qui devrait remplacer le Premium Drive de Google. Ce nouveau service vous permettra d’augmenter l’espace de stockage de vos différents outils Google : Drive, Gmail et Photos. Il vous permet également de partager l’espace de stockage avec les différents membres de votre personnel selon leurs besoins ainsi que de profiter d’autres services et avantages supplémentaires que nous vous laissons découvrir en cliquant ici.
Pour ceux d’entre vous qui ne sont pas intéressés par la version payante, rassurez-vous: Google Drive et sa gratuité restent inchangés… pour le moment. Mais rien ne garantit que Google ne changera pas d’avis et fasse, un jour ou l’autre, disparaître ce service, comme il l’avait fait avec notre regretté Google Reader…